Le projet, déjà annoncé par la ministre de l'Environnement, Maria da Graça Carvalho, devrait commencer à la fin de la saison estivale et sera financé par le Fonds de cohésion européen et le Fonds national pour l'environnement, à hauteur de 14,2 millions d'euros, indique le gouvernement dans la résolution publiée et signée par le Premier ministre Luís Montenegro, en date du 24 juillet.
Il s'agit du projet de restauration du sable sur une bande côtière de 6,6 kilomètres entre Quarteira et Garrão, dans le district de Faro, dans le cadre de la "gestion intégrée de la zone côtière" de l'Algarve. Les objectifs stratégiques de ce projet sont de "prévenir ou réduire les effets des risques naturels, en particulier ceux résultant du changement climatique" et de mettre en œuvre "des investissements dans les zones côtières les plus vulnérables aux risques".
La demande au Fonds de cohésion a été soumise dans le cadre du Programme thématique pour l'action climatique et la durabilité (PACS), qui permet des actions de protection du littoral et prévoit "un taux de cofinancement maximum de 85%, la contribution nationale étant supportée par l'APA", a-t-il précisé.
L'APA a proposé de contracter et d'exécuter un projet de réalimentation artificielle du littoral entre Quarteira et Garrão afin de "lutter contre le recul" du sable dans cette zone qui, selon le gouvernement, a connu "une érosion accrue liée à la construction de projets maritimes".
"Le projet d'alimentation artificielle du tronçon côtier Quarteira-Garrão vise à saturer artificiellement la capacité de transport des vagues, atténuant ainsi l'érosion des falaises sableuses en draguant les sédiments de la zone d'emprunt au large et en les repoussant ensuite vers la plage émergée le long d'un front de mer de 6,6 km", a déclaré le gouvernement dans la résolution.
Ce projet fait également partie d'un ensemble d'actions proposées par le Plan d'aménagement côtier de Vilamoura-Vila Real de Santo António (POOC).
"Dans le cadre de la demande présentée pour le projet susmentionné, un financement a été obtenu du Fonds de cohésion pour un montant de 10 841 087,15 euros, et un financement national a été envisagé, à mettre en œuvre par l'APA, IP, et soutenu par le Fonds environnemental, pour un montant de 3 426 974,35 euros, montants qui incluent la taxe sur la valeur ajoutée au taux légal en vigueur", a déclaré le gouvernement.
Étant donné que ce projet ne sera achevé qu'en 2026 et qu'il donnera lieu à des "charges budgétaires au cours d'un exercice autre que celui de son achèvement et de l'ouverture de la procédure correspondante", le gouvernement a expliqué qu'il autorisait les dépenses et la prise en charge des coûts pluriannuels par le biais d'une résolution du Conseil des ministres.
L'APA est donc autorisée à "engager les dépenses et à assumer les coûts pluriannuels correspondants, y compris ceux découlant de la révision des prix, liés au projet d'approvisionnement en eau artificielle du tronçon Quarteira-Garrão".
Cette autorisation sera accordée "jusqu'à un montant total de 11 600 050,00 €, auquel s'ajoutera la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au taux légal en vigueur, soit un total de 14 268 061,50 €", est-il précisé.
La "contrepartie nationale, du montant prévu au paragraphe précédent, à verser par l'APA, IP, pour un montant maximum de 3 426 974,35 euros, sera financée par des ressources à transférer du Fonds pour l'environnement", conclut le gouvernement.